mardi 24 juin 2008

Passage du temps...

On considère les rapports entre les vitesse subjectives de déroulement du temps de deux êtres distincts. Si on prend pour exemple la fourmi et l'homme on a :

Vitesse subjective de déroulement du temps d'une fourmi = 5,[3...] * Vitesse subjective de déroulement du temps d'un humain. (expérimentalement)
Ce qui correspond à une application de la fonction logarithmique : ln(x)/2 à la masse de chaque être...
(5,40988914220514155533636257598 * Vitesse subjective de déroulement du temps d'un humain)

On peut donc conjecturer que la vitesse à la quelle le temps nous semble s'écouler est proportionnelle à notre masse suivant une fonction de type ln(x)/2 !
Amusant...

mardi 25 septembre 2007

Penser

Être quelque part, dans le plus profond silence.
Fermer les yeux, ne plus être soi, quitter son corps.
Être objectif, avoir un infini recul, être un esprit planant au dessus impossible de l'Univers.
Observer cet Univers merveilleusement informe et se demander : "Pourquoi ?".
Opposer la question si commune : "Pourquoi quelque chose plutôt que rien ?", à la question si évidente : "Et pourquoi rien plutôt que quelque chose ?".
Se dire qu'il y a bien plus de possibilités de quelque chose que de possibilités de rien.
Et déduire que si j'existe c'est parce qu'il est possible que j'existe.
C'est penser.

L'âme

Suite à la lecture du livre philosophique de Simon Blackburn : "Penser" (que je vous recommande d'ailleur), je me suis dis que l'essence de l'égocentrisme humain venait de l'idée mondialement acceptée : à chaque être humain son âme personnelle.
Si cette "âme" ne comprend rien de "ce qui [nous] donne [notre] identité d'être humain" (comme l'"époque", le "corps", les "propriétés mentales" ou les "expériences"), alors l'âme qui paraît individuelle, n'a aucune raison de l'être et : notre époque, nos expériences, nos convictions, nos idées, nos propriétés mentales et physiques, notre façon de penser et notre personalité, forment à elles seules et sans âme, notre identité.
On peut donc supposer que l'âme -ou esprit (qui n'est pas la mémoire)- de chacun n'est qu'une apréhension personnelle d'un seul et unique élément, commun à tout un ensemble d'êtres dont les humains font partie. (à associer avec "Dieu", "Noosphère" ? Peut-être.).

mardi 11 septembre 2007

La Peur !

La peur de l'inconnu est un pléonasme.
Derrière chaque peur se trouve un inconnu.
Essayez donc de trouver une peur qui ne soit pas profondément liée avec l'inconnu...
Si vous pensez avoir trouvé, dites moi à quelle peur vous pensez en laissant un commentaire. Car je pense qu'il n'en existe pas.

vendredi 7 septembre 2007

La Mort

La Mort qu'est ce que c'est ?
Personnellement... j'en sait rien, on peut dire qu'on pourri dans la terre bouffé par les asticots mais si on approfondit...
On ne peut pas imaginer qu'on puisse ne penser à rien. Fermez les yeux et dites vous que vous mourrez... Que vous arrive t'il ? Essayez, vous ne pourrez pas vous dire : "maintenant je ne ressent plus rien et je ne pense plus à rien.".
Donc écartons pour le moment la thèse du Rien Penser. Alors qu'arrive t'il à notre "esprit" ? On ne sait pas, mais cela peut être souhaitable : on ne sait pas ce que c'est alors il y a des chances pour que ce soit mieux que la vie.

mardi 4 septembre 2007

L'avis de Bernard :

Voici l'avis de Bernard Werber (excellent écrivain et également excellent philosophe et scientifique) :
"Rien de ce qui vous entoure dans le temps et dans l'espace n'est inutile. Vous n'êtes pas inutile. Votre vie éphémère a un sens. Elle ne vous conduit pas à une impasse. Tout a un sens. Agissez. Faites quelque chose, de minuscule peut-être, mais bon sang, faites quelque chose de votre vie avant de mourir. Vous n'êtes pas né pour rien. Découvrez ce pour quoi vous êtes né.
Quelle est votre infime mission ?
Vous n'êtes pas né par hasard."

Extrait de : "Recette du corps humain", in L'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu.
Bernard Werber

lundi 3 septembre 2007

Sens de la vie

La vie est un "jeu" dont l'unique but est d'en découvrir les règles...
Les voies pour trouver ces règles sont :
La philosophie : basée sur l'homme (psychologie, sociologie, politique, histoire et même poésie)
Et l'astrophysique théorique philosophique : basée sur la nature, l'univers, la science (relativité, mécanique quantique, physique, sciences de la vie et même mathématiques)

Qu'est ce que je fais là ? À quoi je sert ici ? Tout ce qu'on fait finira de toutes façons écrasé en un point, pure énergie, au beau milieu du néant à la suite du gigantesque Big-Crunch indispensable à la renaissance de notre univers (comparant l'univers aux battements d'un coeur).
Aidez à découvrir le but de la prolifération des humains sur terre.
Tout commentaire est le bienvenu, les meilleurs seront visibles directement sur cette page.

"Pour moi, le sens de la vie c'est atteindre un état
supérieur à l'état initial."
fofolle

"Moi je pense que le sens de la vie c'est moi."
Tue-mouche

Le 3/9/2007 à 00:36

dimanche 2 septembre 2007

Utilité de l'existence

Qu'est ce qu'une vie après tout ? À quoi ça sert ?
Vous ne repasserez jamais deux fois par le même âge, plus jamais vous n'aurez votre âge actuel. Vous imaginez-vous dans 20 ans ?
Et à 90 ans ? Vous aurez toute votre vie derrière vous, vous ne pourrez plus rien y changer, elle sera figée, se sera VOTRE histoire !
Quelle horreur ! Et si il vous arrivait de regretter quelque chose ? Même pas la peine de songer à modifier le passé.
Ce sera fini pour vous.
Et quand vous serez mort, qu'est ce que vous aurez fait ? À qui ça aura profité ? Est-ce que ça aura changé quoi que ce soit au train-train de l'évolution humaine ? Si oui, pour combien de temps ? Est-ce que ça aura vraiment une importance dans l'avenir ? Pour quoi ? Quel est ce grand But que peut-être vous aurez, de très peu, approché ?
Quelle étrangeté que la vie consciente !

Philoscience

"Des fois je me dis que je ne devrais pas exister... C'est bizarre."

C'est vrai pourquoi existe-on ?
Pourquoi moi en plus des autres ?
Ne sommes-nous là que par hasard ?
Il y a evidement, des explications et des théories sur ce point.
Prenons par exemple une "Théorie des univers parallèles" de base : on se dit que le fait que comme par hasard nous nous trouvions dans l'un des très rares univers ordonnés est tout à fait logique étant donné qu'il faut déjà des lois physiques et un ordre précis à un univers pour qu'il puisse produise une machine aussi complexe que notre cerveau.
Mais, si on y réfléchit bien, et si on considère la définition même des univers parallèles, il devient évident qu'il existe des univers complètements chaotiques dans lesquels on doit trouver au moins une pensée capable de se considérer elle même comme une pensée, de réfléchir sur l'univers qui l'entoure et de se demander pourquoi elle existe. D'autant que dans son univers, il n'y a pas forcément besoin d'un quelqu'onque ordre pour produire une pensée. Mais, qu'en est-il de la notion d'ordre dans cet univers ?
Le problème de ces réflexions, c'est qu'à la fin on n'a pas trouvé de réponse mais on a sortit des myriades d'autres questions en plus de celle de départ (sûrement la faute à la croissance inéluctable de l'entropie).
Même la théorie d'iréalité qui décris l'univers comme une illusion magistrale, entièrement imaginé par chacun de nous, dépend d'une "Théorie des univers parallèles" pour que les univers de chaques personnes puisse exister simultanément.
Un avantage important d'une "Théorie des univers parallèles", c'est l'adoucicement du concept de déterminisme pur, concept indispensable à une théorie de ce type. En effet, on peut remplacer la notion floue de liberté totale par une simulation de liberté : vous pouvez décider de relire cette phrase une fois, deux fois, trois fois ou de ne pas la relire ou encore de repartir du début du texte et puis de revenir directement ici, vous en êtes libre... enfin, presque.
Si vous avez l'impression de faire ce que vous voulez, vous ne faites en fait que ce que vous devez faire au moment ou vous le faites. Exemple : si j'écrit un "t" au mot "écris", j'ai l'impression d'être libre de faire une faute d'orthographe. Mais je devais faire cette faute. Si après avoir dis ça je remplaçais le "t" par un "s", c'est que je devais faire ainsi. C'est cela le "déterminisme pur".
Malgré cela, il reste un problème, la fameuse notion d'incertitude quantique, opposée a ce déterminisme... Comment un univers peut-il se comporter aléatoirement alors que cet univers ne peut avoir qu'un seul déroulement possible défini dès sa création (découle de la définition même des univers parallèles) ?
Une réponse simple mais très étrange peut survenir : le comportement aléatoire des particules quantiques pourrait lui aussi être défini dès la création de l'univers concerné !
Mais si les particules quantiques ce comportent réellement aléatoirement, c'est que tous les univers parallèles se développent en même temps et le comportement des particules de l'un d'eux est donc aléatoire mais unique pour chaque univers. Mais le temps n'est pas une notion comune à tous les univers parallèles et n'existe même pas dans certains (aucune notion n'est comune à tous... sauf peut-être la notion de dimensions et l'idée de composants de la taille de la longueur de Planck).
Tout cela ne laisse donc absolument pas de place au hasard pur dans l'univers.
Nous savons que nous sommes dans un univers où on se pose la question : "Pourquoi j'existe ?", mais sommes nous dans un univers où on trouve la réponse... ?
...Pas sûr !

MVB, 13/2/2007